DJIBOUTI
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Les élections législatives du 23 Février 2018. Le Constat de la MOEUA ( La Mission d’Observation Electorale de l’Union Africaine ). Je voudrais commencer cette analyse par la conclusion de l’observation ou de l’inobservation de la MOEUA: “Au terme de ses observations, la MOEUA note que les élections du 23 février 2018 en République de Djibouti se sont déroulées dans la paix, le calme et la sérénité, et qu’elles étaient libres et régulières.” Nous savons que ces élections ne sont pas déroulées dans la paix, le calme et la sérénité. Quelles n’étaient ni libres ou régulières. Les élections législatives du Vendredi 23 Février 2018, comme toutes les élections précédentes depuis le 27 Juin 1977, sous le régime ISSA de Gouled/Guelleh été volées. On ampute ce propos au President Alpha Condé de la Guinée: “Que si ont organise une élection dans un pays et que les résultats sont volés par les gouvernants, la population doit s'accaparer les armes pour chasser ce pouvoir. “. C’est exactement ce genre de scénario que la MOEUA, comme arbitre est supposé éviter . En effet, La Déclaration des Principes de l'OUA régissant les élections démocratiques en Afrique qui a été adoptée par les Chefs d'Etat et de Gouvernements lors de la 38ème Session Ordinaire de l'Organisation de l'Unité Africaine le 8 juillet 2002 à Durban en Afrique du Sud dit ”La tenue d'élections démocratiques est une dimension importante dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits;” Voici les outils de référence de toutes les élections démocratiques en Afrique et dans le monde doivent adhérer: “Les critères d’évaluation de la Mission de l’Union africaine se fonde sur les dispositions de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, entrées en vigueur le 15 février 2012 ; la Déclaration de l’OUA sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique AHG/Decl.1 (XXXVIII) et les directives de l’ Union africaine pour les missions d’observation et de suivi des élections de 2002. D’après la MOEUA: Les critères d’évaluations pour le déroulement du processus électoral en République de Djibouti sont : le Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs ; les instruments internationaux régissant l’observation internationale des élections ; ainsi que le cadre juridique des élections législatives de la République de Djibouti. Donc le rôle des Observateurs et des Moniteurs est exactement d’éviter le scénario de la violence et la guerre civile dont parle Alpha Condé. Par curiosité je me suis penché sur les critères et les principes qui régissent le rôle des observateurs et moniteurs Africain pour garantir des élections démocratiques en Afrique. Les critères et les principes des textes qui régissent les élections démocratiques sont claires et ont pour objectif de renforcer la démocratie en Afrique. Le problème ce sont les hommes, les femmes et les institutions qui n’appliquent pas l’esprit et la lettres des critères, des principes des Constitutions de leur pays et de la Charte Africaine de la démocratie. Prenons brièvement, la Constitution Djiboutienne du Septembre 1992, avant d’aborder les critères et principes qui régissent les élections démocratiques en Afrique. La Constitution Djiboutienne du 15 Septembre 1992 qui a été approuvée par le referendum du 04 Septembre 1992 proclame outre l’Islam comme religion d’Etat, mais aussi son attachement à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ( art 1 ). La souveraineté appartient au peuple qui l'exerce par le suffrage universel (art. 3) sans distinction de sexe (art. 5) par l'intermédiaire des partis politiques (art. 6). Pourtant le régime Issa de Gouled/Guelleh a rayé du paysage électorale près de 80% de la Population. Le dictateur Guelleh nous dit la Souveraineté appartient à lui tout seul. Il decide seul qui, quoi, quand, comment le destin du pays est décidé. Au plaisir des caprices du Prince. Donc il n’a pas de place pour la Constitution du 05 Septembre 1992 ou tout autre Principes Universelles que ça soit Africain ou autres. Le texte d’engagement des États Africains aux principes d’élections démocratiques : ci dessous sur ce point. ii. Tout citoyen a le droit de participer pleinement aux processus électoraux du pays, y compris le droit de voter ou d'être voté, conformément aux lois du pays et tel que garanti par la Constitution, sans aucune forme de discrimination. Le pouvoir demeure dans les main d’une seule personne, un pouvoir absolu qui n’est pas propice à un État de droit et à l’organisation d’élections démocratiques, voire la prospérité économique ( Plus de 7% de croissance et une pauvreté endémique pour 95% de la population. Récemment le Dictateur Guelleh du régime Issa de Gouled/Guelleh s’est rendu à Kigali, au Rwanda, à la Conférence Africaine pour la Création d’un marché économique africain pour la libre échange. C’est une farce à laquelle ce dictateur et Djibouti ne pourront jamais qualifier. Si l’on prend l’example de l’usine de lait en poudre du fiston. C’est plutôt une économie mafieuse qui est en place comme l’a si bien nommé le Commandant Rashid Hachi, l’Al Capone du lait. Son courage lui a valu, la radiation de l’Armée et la Prison. C’est une plaisanterie qui a le goût amère comme on le dit chez nous “Cano Garor/Qiti Cana”. Comment une exclusivité familiale, peut-elle rimer avec libre échange, c’est loin d’être poétique Ismacillow. Sur le papier “Le pouvoir est divisé entre exécutif, législatif et judiciaire. La liberté de circulation (art. 14) et d'opinion (art. 11 et 15), ainsi que le droit de grève (art. 15) et de propriété (art. 12), sont garantis. Tous ces articles sont caduques sous ce régime.”, la réalité est tout autre chose. Le président de la République, élu au suffrage universel pour six ans et rééligible une seule fois (art. 23), est le chef du gouvernement (art. 21). Le dictateur Guelleh a décidé de modifier la constitution pour se présenter à perpétuité. Il concentre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire ci-dessous. Le pouvoir judiciaire est indépendant (art. 71) et «les magistrat du siège sont inamovibles» (art. 72). Il est exercé in fine par la Cour suprême (art. 71). Tout cela est dans la réalité caduques. Un Conseil constitutionnel contrôle la constitutionnalité des lois, garanti les droits fondamentaux (art. 75) et veille à la régularité des élections (art. 77). il comprend six membres nommés pour huit ans (art. 76), son président est désigné par le président de la République. Ses décisions ne sont pas susceptibles de recours (art. 81). Une Haute Cour de justice est chargée de juger les ministres et le président de la République s'ils sont mis en cause par l'Assemblée nationale (art. 84). Les textes sont là mais pas applicables. Si les textes posent un défi au despote, ils sont changés arbitrairement. La Constitution de 1992 a été modifiée trois fois par caprice du Prince: 2006; 2008 et 2010. Le président de la République est rééligible, “till you drop dead”, ( Jusqu’à Mort s’ensuive ) sans limite (art. 4 qui modifie les art. 23 et 24). Voyons maintenant qui sont ceux supposés garantir le respect de ces règles nationaux et internationaux. La MOEUA est conduite par son Excellence Monsieur Anicet-Georges Dologuélé, ancien Premier Ministre de la République Centrafricaine. La Mission comprend 38 personnes de 22 pays Africains: sur ces 22 seulement le Bénin, le Burkina Faso, l’Ile Maurice, le Seychelles, le Sénégal, la Tunisie et la Somalie peuvent se targuer de gouvernement élu démocratiquement. Les autres 15 autres : Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Rwanda, Tchad, Togo laissent beaucoup à désirer sur le plan du processus démocratique. Remarquez, la prédominance des pays francophones dans cette Mission. Aucun pays anglophone ne fait partie de la Mission mise en place par le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat. Ce n’est pas innocent. Rappelons que les pays francophones sont les lanternes rouges en matières de processus démocratiques et d’évolution économiques en Afrique. Nous voyons que l’avancée démocratique et économique est plus en vogue dans les pays africains anglophones que francophone et autres. Ce n’est pas un hasard que des pays comme le Ghana, aujourd’hui se permet de ne plus faire appel au FMI et connais des alternances pacifiques et démocratiques depuis des décennies. L’Afrique francophone a la malediction de la France Afrique. L’Ethiopie du TPLF qui n’est pas un Havre de démocratie fait partie de la Mission d’observation parce qu’elle voit Djibouti comme son pré-carré, le régime Issa de Gouled/Guelleh est un régime cloné, à l’image de celui du TPLF/EPRDF, en Éthiopie, qui va bientôt subir le même sort. Notre voisin l’Éthiopie du TPLF/EPRDF ne personnifie pas la démocratie comme nous l’avons vu avec 100% de votes pour leur élection législative de 2015. Il n’est pas bien placé pour nous donner une leçon sur la démocratie. Récemment ils ont truqué le scrutin pour voter la motion de l’Etat d’urgence. Donc la MOEUA, pour notre comble, dont plusieurs États membres ne respectent pas les principes de la démocratie, a eu pour mandat l’évaluation objective, impartiale et indépendante des élections législatives du 23 février 2018, en République de Djibouti, conformément aux Instruments internationaux qui régissent les élections démocratiques en Afrique, et dans le respect des lois en vigueur dans ce pays. Bref maintenant que nous savons quelles sont les qualités des arbitres/juges passont à leur constat sur la mascarade éléctorale du 23 Février 2018. Les moyens mis en œuvres pour observer et évalués sont risibles et complices face un régime tricheur récidiviste. Les recommendations précédentes faite au régime de Guelleh sont devenus lettres morte. Nous allons le voir plus bas, la MOEAU a fait les mêmes recommendations qu’à l’élection Présidentielle de 2016. Un déjà vu éléctorale. Si le régime de Guelleh reçoit une tape sur l’épaule, de la part de la MOEUA, à chaque fois qu’ils trichent, nous aurons le même comportement de la part de ce régime, privée le peuple Djiboutien de sa souveraineté. Voyons la répartition des Observateurs/Moniteurs sur le territoire Djiboutien de la MOEUA. 5- Ces 38 Observateurs membres ont été répartis en 19 binômes ( une équipe de deux personnes ), la MOEUA a déployé 9 équipes binômes dans la capitale Djibouti et 10 à l’intérieur du pays. Ils nous disent que ces équipes ont pu visiter 144 bureaux de vote, dont 90 en zone urbaine et 54 en zone rurale, soit 31 % des 469 bureaux de votes répertoriés sur l’ensemble du territoire national. Près de 70%, le 2/3 n’ont pas été visités. Nous ne savons pas comment le 1/3 des bureaux à visiter ont été choisi. Rappelons que Djibouti n’a pas un casier électoral vierge. Il y a, aussi des principes qui régissent l’observation et les suivis des élections démocratiques avant la tenue des élections que la Mission n’a pas appliqué. Les textes de la MOEUA sur l’observation ci-dessous nous dit que: L’observation consiste à recueillir de l'information et à faire un jugement éclairé; Je reconnais que les textes sont toujours éclairé, ce qui ne l’est pas, c’est l’interprétation des personnes et des organisations supposés les appliqués. Voyons ce disent les textes sur l’observation et le suivi des élections démocratiques. Le Suivi: implique le pouvoir d'observer un processus électoral et d'intervenir dans ce processus si des lois ou procédures standard pertinentes sont violées ou ignorées; pourquoi n’ont-ils pas intervenu face aux entorses graves du régime? Pourquoi legitimise-t-il cette mascarade? ....L’évaluation des élections est un processus important des élections démocratiques. Elle permet une possibilité d’évaluation “préliminaire” sur place des conditions dans lesquelles les élections auront lieu. Voilà ce que dit le principe sur l’observation et le suivi dans la section 2.2 : L'observation et le suivi des élections sont devenus partie intégrante des processus démocratiques et électoraux en Afrique. Les observateurs internationaux, régionaux et nationaux ont joué un rôle important dans le renforcement de la transparence et de la crédibilité des élections et de la gouvernance démocratique en Afrique, ainsi que dans l'acceptation des résultats des élections à travers le continent. Il est il faut reconnaître qu’il est difficile d’accepter les résultats de cette élection malgré le sceau d’approbation de la MOEAU. Ils contredisent les textes qu’ils sont pour supposés appliquer à la lettre. Les missions d'observation électorale et de suivi peuvent également jouer un rôle clé dans la diminution des conflits avant, pendant et après les élections. Ce n’est pas être complice de ce régime et de cette mascarade éléctorale qui va éloigner le spectre de la guerre civile et dans la diminution des conflits. Oui avant, pendant et après les élections. Dans ce cas, n’est il pas raisonnable de vérifier avant les élections les critères en place. S’assurer que les points des litiges précédents ont été éliminés. Que les recommendations précédentes, pour renforcer la crédibilité des élections, ont été implémentées, surtout quand on a un mauvais joueur notoire comme le régime Issa de Gouled/Guelleh. La section 2.5 sur l’observation dessous est claire. Les lignes directrices se compose de 3 parties: 2.5 Les lignes directrices suivantes sont proposées pour couvrir toutes les trois étapes du processus électoral, à savoir: les phases pré-électorale, électorale et post-électorale. La vérification du matériel électoral se fait en principe à la phase pré-éléctorale. Par example vérifier si les les urnes sont scellés, si les cartes biométriques vont être utilisés... etc pour parer à toutes fraude. La MOEUA a falli à son devoir de contrôle des règles qu’ils sont supposés policer. Ils se rendent compte au stade éléctorale de leur manquement au stade pré-éléctorale. Il n’y a pas que l’insuffisance des tricheurs récidivistes mais aussi la complicité de l’arbitre. B- Matériel électoral 28-La MOEUA a noté quelques insuffisances dans la maitrise de l’usage du matériel électoral mis à la disposition du personnel électoral dans les bureaux de vote. Par exemple, ils disent l’obligation de tremper un doigt de l’électeur dans l’encre indélébile après le vote, comme le prescrit l’article 49 ( un texte djiboutien ) de la loi organique relative aux élections, n’était pas appliquée de manière systématique. 29- La MOEUA a noté que la mise en œuvre des recommandations faites lors de l’élection présidentielle de 2016 concernant l’usage de certains matériels électoraux demeure encore un défi. ( Cela n’a présenté aucun défi pour une entité non reconnue internationalement comme le Somaliland et que le régime de Gouled/Guelleh de Djibouti subventionne ). “En effet, les cadenas sont toujours utilisés en lieu et place des scellés, ce qui pourrait susciter un doute sur la sécurité des urnes.” Dans le même ordre d’idées, la Mission a noté que “le scrutin s’est déroulé avec l’usage de bulletins multiples et de cartes d’électeurs sans photos.” Ces vérifications, aussi, devaient avoir lieu avant les élections. Donc un problème qu’on peut tackler par la vérification pré-éléctorale. Le Somaliland, une province de la Somalie en quêtes de reconnaissance a été capable d’adhérer au standard international, en utilisant les cartes biométriques, bien sûr avec l’aide financière de la République de Djibouti. La MOEUA nous confirme que l’appel au boycotte a été un succès total dans les points ci-dessous. 27-......Aucune file d’électeurs n’était visible à l’ouverture de la quasi-totalité des bureaux de vote visités par les observateurs de la MOEUA. On peut en déduire que ceux qui ont votés l’on fait dans les bureaux que les observateurs n’ont pas visités, suivez mon regard. C- Participation électorale 32-La Mission a noté le peu d’engouement suscité par ces élections législatives du 23 février 2018,.... Une confirmation que le boycotte a été largement suivi par la population Djiboutienne. Une situation confirmée par notre problème d’Entrée en 6ème, comme on dit les chiffres ne mentent pas, surtout si on les fait parler. D’ailleurs les fermetures des bureaux de votes plutôt que prévue confirment le boycotte de la population sur l’ensemble du territoire comme le confirme le témoignage de la MOEUA. J- Clôture et dépouillement 42- Certains bureaux de vote ont fermé avant l’heure légale de clôture. 44- A l’issue du dépouillement, l’affichage des résultats n’a pas été systématique conformément à l’article 53 de la Loi organique n°1/AN/92 relative aux élections. Par ailleurs, les représentants des listes de candidats en lice n’ont reçu aucun document attestant des résultats du vote. H- Sensibilisation des électeurs 24- La MOEUA a relevé que certaines insuffisances observées chez nombre d’électeurs pendant le déroulement des opérations de vote pourraient être liées au manque de sensibilisation des électeurs sur les enjeux de ces élections et le contenu des différentes phases du processus électoral. No Messieurs de la MOEUA, les Djiboutiens n’ont pas voulu participer à cette mascarade. Je crois que l’observation n’est pas une vocation chez vous. 40 années de mascarade électorale, avec votre complicité, n’a pas aider à la sensibilisation de la population. Le ras le bol est évident, le régime ne compte plus que sur le 5% des Alimentaires ( Fonctionnaires, Forces de sécurité, Armée, Police...etc qu’il paye pour sa survit. Ce qui est contre les règles démocratiques. “ix. Toutes les parties prenantes aux concours électoraux doivent renoncer publiquement à la pratique consistant à accorder des faveurs aux électeurs afin d'influencer le résultat des élections.” Un phénomène noté par la Mission dans la section de sécurité ci-dessous. I- Sécurité Un dispositif des forces de sécurité et de défense a été déployé sur l’ensemble du territoire. Les descentes groupées des soldats pour voter dans les centres des bureaux de votes ont apparus envahissant et symbolisent des actes intimidants. 30-....Dans l’ensemble des bureaux de vote visités par la MOEUA, le taux de participation avoisine les 45% des inscrits sur la liste électorale. À voir le problème d’Entrée en 6ème. 33- La Mission a noté une faible implication des femmes dans le processus électoral..... De même, 8 % seulement des représentants des listes de candidats sont des femmes. L’espace démocratique est clos pour tout le monde. La MOEUA reconnais qu’un élément important des acteurs du processus démocratique, la société civile est bâillonnée, à tous les niveaux de l’espace démocratique. Ceux qui essaient de personnifier la société civile sous cette dictature, ce sont les bouffons du Roi, qui comme dans le Moyen Âge étaient permis de se moquer du Prince et garder leur têtes sur leur épaules. La MOEUA, donc, confirme ce que tout sait tout bas. Il n’ya pas de Société Civile à Djibouti, il n’y a que les bouffons du Roi, par example le CNDH, la Commission Nationale des Droits l’Homme. G. Société Civile. 23- La MOEUA a noté que la société civile était quasi inexistante sur les questions électorales et de gouvernance. Or, la Charte Africaine sur la Démocratie, les Elections et la Gouvernance pose l’observation citoyenne des élections comme une variable clé de la transparence des processus électoraux démocratiques. Sur les débats d’idées, de gouvernance, la MOEUA constate la prédominance de la pensée unique. Un espace sanitisé de toute opposition, les vrais membres de la société civile languissent soit en prison ou sont forcées à l’exil. La place est libres aux lièvres Alimentaires, les clônes et les bouffons du Roi. 20- La MOEUA a noté que les débats télévisés prévus entre les représentants des différents partis en lice dans le cadre de ces élections législatives n’ont pas eu lieu. Pas de surprise quand on n’a pas une opposition. Comme son nom l’indique si bien, la Radio Télévision du Dictateur ( RTD ) n’a pas faillis à son acronyme. H- Représentation des candidats dans les bureaux de vote 39- La MOEUA a noté que l’UMP ( les Utilitaires du Maître Présidentiel Guelleh ) était représentée dans la plupart des bureaux de vote. L’Opposition ( les clônés ) ne l’a été que dans certains bureaux. Voilà ce que dit le texte de l’UA sur la représentation de l’opposition dans les bureaux de vote. Nous savons tous qu’il n’y avait aucune opposition pour les élections législatives. Malgré ce fait voire ci-dessous ce que disent les textes: “ix. assurer la transparence et l'intégrité de l'ensemble du processus électoral en facilitant le déploiement de représentants des partis politiques et de candidats individuels dans les bureaux de vote et de dépouillement et en accréditant les observateurs / observateurs nationaux et / ou autres;”. Sur les financements des partis politiques. Nous avons vu la farce des financements des parti politique avec la menace de grève de la faim de Monsieur Dileyta Tourab de l’ARD cloné. N’ayant eu aucun élu, l’ARD clôné a perdu sa caution. Le régime pour étouffer toute mauvaise publicité sur les financements des partis politiques et la mascarade électorale a remboursé la caution. Ma seule déception est que notre Dileyta Tourab nous pas gratifié avec une seule journée de grève de la faim. Bref aucune surprise, nous savons que les lièvres d’athlétisme, qui sont biens payés, ne sont pas supposés gagner une course. C’est la même chose pour les lièvres électoraux. Voyez ci-dessous la réalité est un contre-pied aux textes une fois encore. Absence des financements des partis politiques. La Mission a noté l’existence de la Loi n° 127/AN/16 7ème L du 16 février 2016, portant statut juridique de l’opposition politique et fixant les conditions de son exercice. “Le financement des partis politiques est également prévu par cette loi mais son effectivité demeure encore un défi.” Nous savons tous que le régime clone les partis d’opposition et les présentent comme des partis d’opposition. Les vrais partis politiques sont interdits, leurs dirigeants emprisonnés, ou forcés à l’exil, pour des raisons fallacieuses de collusion avec des puissances étrangères, comme l’Erythrée l’example du MRD, en est la preuve. Le FRUD Armé de nos jours n’a plus l’exclusivité de cette accusation. Que disent les lignes directrices pour les missions d’observation et de suivi électorale de l’Union Africaine sur le financement des partis politiques? La Déclaration des Principes de l'OUA régissant les élections démocratiques en Afrique a été adoptée par les Chefs d'Etat et de Gouvernements lors de la 38ème Session Ordinaire de l'Organisation de l'Unité Africaine le 8 juillet 2002 à Durban en Afrique du Sud. . Les principes stipulent: vii. assurer la disponibilité d'une logistique et de ressources adéquates pour la tenue d'élections démocratiques, et veiller à ce que des fonds adéquats soient accordés à tous les partis politiques enregistrés pour leur permettre d'organiser leur travail, y compris leur participation au processus électoral; Voyons ce que dit la MOEUA sur la CENI La CENI disent-il est une Commission ad hoc sans pouvoir, le Ministre de l’Intérieur a tous les pouvoirs. Donc le régime est juge et arbitre. 13 Sur la CENI : La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la CENI est reconnu comme une commission ad’hoc, qui assure seulement la supervision de façade des opérations électorales. Voyons ce que disent les principes de l’OUA de Durban 2002 sur la CENI ii. établir s'il n'existe pas d'institutions appropriées où des questions telles que les codes de conduite, la citoyenneté, la résidence, les conditions d'âge pour les électeurs admissibles, la compilation des listes électorales, etc. iii. établir des organes électoraux nationaux impartiaux, inclusifs, compétents et responsables dotés de personnel qualifié, ainsi que des entités juridiques compétentes, y compris des cours constitutionnelles efficaces, pour arbitrer en cas de différend lié à la conduite des élections; Reconnaissons que ces principes ne sont pas celle d’une Commission ad hoc de la CENI à la Djiboutienne. Pourtant ci-dessous nous avons l’aveu de la MOEUA. Bien loin, il faut le reconnaître d’une élection libre et régulière. 14 La Mission a relevé que la répartition des prérogatives entre le Ministère de l’Intérieur et la CENI, d’une part, et le statut et la composition de cette dernière, d’autre part, continuent d’être un sujet de préoccupation pour la classe politique mais pas pour la MOEUA. Sur l’enregistrement des électeurs Nous avons près de 80% de la population Djiboutienne qui est rayé de la liste électorale. Que dit le cadre juridique national, Africain et les normes Internationaux pour organiser les élections démocratiques. Tous les États membres, y compris Djibouti, se sont également engagés à respecter certains droits et obligations en vertu desquels des élections démocratiques sont organisées: i. Tout citoyen a le droit de participer librement au gouvernement de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement élus, conformément aux dispositions de la loi. ii. Tout citoyen a le droit de participer pleinement aux processus électoraux du pays, y compris le droit de voter ou d'être voté, conformément aux lois du pays et tel que garanti par la Constitution, sans aucune forme de discrimination. iii. Tout citoyen a le droit de s'associer librement et de se réunir conformément à la loi. Pourtant le cadre juridique Djiboutien, aussi sur le papier reconnait ces principes. D. Enregistrement des électeurs.
La Constitution du 15 Septembre 1992 de la République de Djibouti sur le papier reconnaît ces principes . 1 ). La souveraineté appartient au peuple qui l'exerce par le suffrage universel (art. 3) sans distinction de sexe (art. 5) par l'intermédiaire des partis politiques (art. 6). Nous avons une élection où les partis politique d’opposition ont été interdits. Pire encore près de 80% de la population a été rayée de la liste électorale. Nous avons droit à un hold-up électoral, la MOEUA nous dit nous, les éléctions étaient libres et régulières. La Mission nous dit que seulement 194169 électeurs, sur les 919 445 habitants que compte le pays, ont pu s’enregistrer, soit moins du quart de la population. Pour être précis 21% de la population. Il est temps de puiser dans la résolution des problèmes d’Entrée en 6ème et le fameux pourcentage pour faire parler les chiffres de la Mission d’Observateurs. Avant de commencer à résoudre le problème une clarification sur la croissance démographique de Djibouti, en 40 années, du 27 Juin 1977, à Septembre 2017. Le miracle du Baby Boom Issa est à rappeler brièvement, entre le 27/06/1977 à 2017 { 40 années } la croissance démographique de Djibouti a augmenté de 400%, elle est passé de 257,000 à 919445 habitants, officiellement. Il y a probablement jusqu’à 2 millions d’habitants, en plus je ne compte pas toute la population du Somaliland. La croissance vertigineuse des Issas s’explique par deux phénomènes connue seulement des Issas. Ils font des enfants comme des lapins et ils sont immortelles, les morts remplacent les vivants. Un exploit que les deux nations du monde, les plus peuplées que sont la Chine et l’Inde, n’ont pas réussi à répliquer et ne pourront répliquer même si on les combinent ensemble. Je voulais contextualiser ce chiffre de la population totale. Ce régime Issa vend aussi les passports argent comptant à qui veut payer. Il parait que tous les Officiels de la Somaliland, y compris leur Président Musa Bixi sont détenteurs des passports diplomatiques Djiboutiens et font partie de la masse salariale de la Fonction Publique. N’oublions pas que la largesse de cette masse salariale s’étend aux fin fond de la Côte d’Ivoire grâce au droit de cuissage de Tommy. Ajouter à cela, la politique de nettoyage éthnique du Secrétaire Général de l’UNHCR Felipe Grandi contre les Afar en Érythrée, Éthiopie, Yémen et Djibouti qui avec la complicité du régime Issa de Gouled/Guelleh installe les Réfugiés Issas à Djibouti sur la terre des Afar et expulse les Réfugiés Afar de Djibouti vers l’Ethiopie. Les Afar nous disent-ils représentent 30% de la population grâce à l’immigration illégale des Issas, le refus de fournir aux Afar native les pièces d’Identité. Je suis surpris que les mortels Afar composent même, le 1/3 de la population face aux immortels Issas, les immigrés clandestins, et le nettoyage ethnique de l’UNHCR de Monsieur Grandi et ceux qui achètent comptant leur passports. Non Messieurs nous n’allons pas accepter le sort des Améridiens dans notre pays. Bref, je crois que j’ai assez dit la-dessus. Retournons à notre exercice. Je vais au tableau craie à la main pour faire parler les chiffres de la Mission de la MOEUA. Examen Blanc d’Entrée en Sixieme 2018 Exercise de Mathématiques. La population de Djibouti est de 919 445 habitants. Seulement 194 169 habitants ont pu s’inscrire sur la liste électorale. Sur ces 194 169, la participation est de 45% des inscrits d’après la Mission.
1)Le pourcentage des inscrits sur la population totale et le percentage des non-inscrits. ( 194169/919445 x100 = 21 % donc 79% n’ont pas été inscrits sur la listes électorale.
919445 - 194169 = 832069 personnes qui représentent 79% de la population rayées de la liste électorale. 3)45% des 194169 inscrits représentent a) Combien c’est 45% de 194 169. Trouvons d’abord 1% de 194169 194169/100 = 1941.69 1% des inscrits c’est 1941.69 Donc 45% c’est 1941.69 x 45 = 87 376 votants sur les 919445 habitants de la population totale. b) Combien représentent les 55% des inscrits qui n’ont pas votés ( les abstentions ) 194 169 - 87 376 = 106 793 abstentions sur les 194 169 inscrits. ( 87376/194169 x 100 = 45% ) ( 106793/194169 x 100 = 55% ). Les abstentionnistes sur les inscrits représentent 106793 soit 55% des inscrits. 4)Combien représentent les 45% des votants sur la population totale du pays. a) 87376/919 445 x 100 = 9.5% de la population totale a voté. 81.5% de la population a été rayée de la carte ou s’est abstenue. En chiffre réel moins de 10% de la population a voté ou supposé avoir voté pour la mascarade électorale des législatives du 23 Février 2018. La Mission de la MOEUA nous dit : “Cet effectif a été jugé très faible par les acteurs politiques.” Disons tel que c’est, par les figurants “politique”. Remarquez le refus de la Mission de se prononcer sur ce point. Quel est l’avis des Observateurs de la MOEUA, plus de 4/5 des électeurs ont disparus , moins de 10% de la population totale est supposée avoir participé, et voté. Pas de surprise, c’est la norme dans les 15 pays sur 22 de la Mission. Moins d’un quart de la population enregistrée sur la liste éléctorale, c’est-à-dire moins de 21% , 79% rayées de la carte électorale. C’est pourtant phénoménal, surtout quand on sait que sur ces 21% des inscrits seulement 45% a et 55% s’est abstenues Les 45 % des votants ne représentent que 9.5 % de la population totale du pays a participé. Ce 9.5% a fait l’objet d’irrégularités et des fraudes massives. Messieurs et Madames les députés votre élection est nulle et non avenue. Messieurs et Madames de la MOEUA aux prochaines élections s’ils vous plaît restez chez vous. Le peuple de Djibouti n’a pas besoins qu’on se foutent de notre guelle(h). Il y a déjà le Dictateur Guelleh qui se fout de notre guelle(h) depuis plus de 40 ans. Finissons cette réflexion sur une nouvelle recommendation de la MOEUA Voyons ci-dessous une énième recommandation de la MOEUA, identiques à celle des élections présidentielles de 2016, qui sera sans suite comme toujours. Le régime Issa de Gouled/Guelleh va certainement rendre l’ascenseur aux autres régimes despotiques Africain, en envoyant notre Manitou de l’Observation Dileïta Mohamed Dileïta et son équipe pour valider leur hold-up contre les peuples frères d’autres pays Africains. Recommandations Enfin, tout en respectant la souveraineté de l’Etat de Djibouti dans ses choix et options de gestion des élections, et afin de contribuer au renforcement du processus électoral, la MOEUA formule les recommandations suivantes : Au Gouvernement : - améliorer le cadre légal des élections en ayant recours au bulletin unique et à des scellés codés ; à la remise des procès-verbaux de dépouillement et/ou des fiches de résultats dans les bureaux de vote aux représentants des différentes forces politiques engagées dans les élections ; - procéder à l’établissement d’une liste électorale biométrique ; - poursuivre les efforts aux fins de la libéralisation effective de l’espace médiatique ; - rendre effectif le financement des partis politiques conformément à la loi n°127/AN/16 7ème L du 16 février 2016 portant statut de l’opposition politique en République de Djibouti ; - veiller au renforcement des capacités des membres de la CENI et de son personnel d’appui ; Aux acteurs politiques : - poursuivre le dialogue politique dans le cadre de l’Accord Cadre de 2014 aux fins d’aboutir à une modification du cadre légal créant une Commission électorale effectivement indépendante, permanente et paritaire chargée de l’organisation des élections ; A la société civile : - s’intéresser aux problématiques de démocratie, d’élection et de gouvernance; - s’impliquer plus activement dans l’éducation électorale des citoyens et dans les processus électoraux. Fait à Djibouti, le lundi 26 février 2018 Pour la Mission, S.E.M. Anicet-Georges Dologuélé Chef de Mission Je crois qu’il ne reste plus qu’à suivre le conseil du Président Alpha Conté. Mohamed Hassan Fln Xuko Cina ( Baxi nagreh meqem baxo ) Rapport de la Mission Africaine sur l’élection législative du 23 Février 2018 à Djibouti CHARTE AFRICAINE DE LA DEMOCRATIE, DES ELECTIONS, ET DE LA GOUVERNANCE LIGNES DIRECTRICES POUR LES MISSIONS D'OBSERVATION ET DE SUIVI ÉLECTORALES DE L'UNION AFRICAINE La Constitution de Djibouti
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