DJIBOUTI
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FRONT FOR THE RESTORATION OF UNITY AND DEMOCRACY -FRUD- Frud_djibouti@hotmail.com Press release30/12/2018 FRONT FOR THE RESTORATION OF UNITY AND DEMOCRACY -FRUD- Frud_djibouti@hotmail.com Press release The head of the state of Djibouti pyromaniac of the Horn of Africa region The FRUD expresses its deepest condolences to the families who have lost their loved ones in the conflict between the Issas Somalis and Afar in the Afar region of Ethiopia since 23 December. Once is not customary, the gravedigger regime of the unity of his own people and of cohabitation between Afar, Somali and Arab on the one hand and between clans and subclasses Somalis on the other hand in the Republic of Djibouti is in the process of set fire to neighboring areas, creating inter-community fractures in Ethiopia, particularly between Afar and Issa in the Afar region (also known as Killil 2). This proves in a brilliant way that the regime installed in June 1977 in Djibouti, remains fundamentally a clan power which turns towards a sub-clannism exacerbated, and that it has not yet reached the primary phase of a national State. For the last four months, all observers have been watching with fright the open-face preparations by Djibouti's senior leaders of a war between Afar and Issa in Ethiopia that finally broke out on December 23 in Ounda Fa'o, Gadmaytu and Adaytu territories. . The timing does not seem to be due to chance, just a few days after the formation of a new leadership of the Afar region. This has already caused the death of a hundred people. While this conflict between Afar and Issa (Somalis) was traditionally caused by environmental crises, it has become nowadays increasingly political and strategic; instrumentalized by the different Ethiopian regimes and in particular by the State of Djibouti. The head of state, following the meeting of Ali Sabieh in August with customary leaders, has set up a tension strategy, officially to help the Issas of Ethiopia (a gross maneuver to have the support of these to run for the 5th term in 2021) but in reality to put pressure on the new Prime Minister Dr. Ahmed Abiy. IOG objectives according to his inner-circle is to be able to control the 3 roads and railways that serve Ethiopia, the railway line, the roads of Galafi and Galilee. He sent weapons (including heavy weapons) and hundreds of plainclothes military to this area to control of the Galafi Addis Abeba road axis. Through these criminal and irresponsible actions, the head of the Fitna demonstrates the bankruptcy of his leadership on the Republic of Djibouti, rich of its components Afar, Arab and Somali. . After the massacres of civilians by the regime: • Afars in Dikhil, Barislé, Yoboki, Obock, Randa, Day and especially Arhiba; • Somalis Gadaboursi, Oromos several times, • Somalis Issa in Balbala, Somalis Issas Yonis Moussa in Buldhuqo; • And the use of cannon fodder of the Issas and Afar inhabitants of Ethiopia to stay in power for life; This regime is totally disqualified for leading this state that has a vital need for new leadership, able to meet the basic needs of its people and focus on the development of 23,000 km2. Otherwise this State already in decline, a bankrupt state, may shatter. This fratricidal war, fomented, encouraged, financed by Ismael Omar Guelleh and his relatives can become the Falklands of this regime. This is why the FRUD calls on all political, associative, cultural, political, customary and civil society forces to stand out definitively from the actions of this power and to save Djibouti. FRUD launches an appeal to the Issas Somalis and the Afar of Ethiopia to stop this fratricidal war and to settle their disputes in a peaceful way outside the agenda of the leaders of Djibouti Brussels on 27 December 2018 Mohamed Kadamy President of FRUD
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FRONT POUR la RESTAURATION DE L’UNITÉ ET LA DÉMOCRATIE –FRUD- Frud_djibouti@hotmail.com Communiqué de presse Le chef de l’État de Djibouti pyromane de la région de la Corne de l’Afrique Le FRUD exprime les condoléances les plus attristées aux familles qui ont perdu leurs proches dans le conflit qui oppose les Issas Somalis aux Afar dans la région Afar d’Ethiopie depuis le 23 décembre. Une fois n’est pas coutume, le régime fossoyeur de l’unité de son peuple et de cohabitation entre Afar, Somali et Arabe d’une part et entre clans et sous clans Somalis d’autre part en République de Djibouti est en train de mettre le feu dans les régions voisines, en créant des fractures intercommunautaires en Éthiopie, notamment entre Afar et Issa dans la région Afar (appelée aussi Killil 2). Ce ci prouve d’une manière éclatante que le régime installé en juin 1977 à Djibouti, reste fondamentalement un pouvoir clanique qui vire vers un sous clanisme exacerbé, et qu’elle n’a toujours pas atteint la phase primaire d’un État national. Depuis 4 mois tous les observateurs suivent avec effroi les préparations à visage découvert de la part des hauts dirigeants de Djibouti d’une guerre entre Afar et Issa en Ethiopie qui a éclaté finalement le 23 décembre sur des territoires Ounda Fa’o, Gadmaytu et Adaytu. Le timing ne semble pas dû au hasard, à peine quelques jours après la formation d’une nouvelle direction de la région Afar. Cela a causé déjà la mort d’une centaine de personnes. Si ce conflit entre Afar et Issa (Somalis) était traditionnellement causé par des crises environnementales, il est devenu au fur et à mesure d’ordre politique et stratégique ; instrumentalisé par les différents régimes éthiopiens et par l’Etat de Djibouti. Le chef d’Etat, suite à la réunion d’Ali Sabieh en août avec de responsables coutumiers, a mis en place une stratégie de tension officiellement pour venir en aide aux Issas d’Ethiopie mais en réalité pour faire pression sur le nouveau 1er ministre Dr Ahmed Abiiy et se positionner pour le 5ème mandat en 2021. IOG n’a pas caché que ses objectifs c’est de pouvoir contrôler les 3 axes routiers et ferroviaire qui desservent l’Ethiopie, la ligne de chemin de fer, les routes de Galafi et de Galilé. Il a envoyé armes (y compris des armes infrarouge) et de centaines des militaires en civil dans cette région pour atteindre son objectif : le contrôle de l’axe routier Galafi Addis Par ces agissements criminels et irresponsables, le chef de la Fitna démontre la faillite de son leadership sur la République de Djibouti riche de ses composantes Afar, Arabe et Somali. Après les massacres des civils par le régime :
Fait à Bruxelles, le 27 décembre 2018 Mohamed Kadamy Président du FRUD
Cet homme, Bouh Hussein Inlahdileh, a confessé plusieurs massacres des civiles Oromos et d’Afar, en Éthiopie, lors d'une conférence qui s'est tenue à Northampton, en Angleterre, le dimanche 22 janvier 2012.
M. Bouh Hussein Inlahdileh se vante d'avoir tué de nombreux civils d'Oromos dans les régions de Dire-Dawa et d'Afar, dans la région Afar (Gadmaytu, Adaytu, Undafao ...), par lui et son Front de Libération Issas et Gurgura. . J’exhorte les Gouvernements fédéral central éthiopien Oromo et Afar d’Éthiopie d’écouter cet enregistrement et d’entamer des poursuites judiciaires à son encontre. Nous savons que le Gouvernement du Dr Abiy Ahmed a inculpé plusieurs soldats éthiopiens responsables d’assassinats et de génocides en Somalie. Nous appelons le Premier Ministre Abiy Ahmed à entamer les mêmes procédures à l’encontre de M. Bouh Hussein Inlahdile et de son Front de libération Issa et Gurgura). Nous encourageons également les personnes qui savent où il se trouve, à fournir cet enregistrement à l'autorité de son pays de résidence et à engager des poursuites pour meurtre de masse et génocide contre les Oromos et les Afar en Éthiopie. Mohamed Hassan Fln Xukko Cina (Baxi nagreh meqem baxo) This man Bouh Hussein Inlahdileh confess to several massacres of Oromos and Afar cilivians in Ethiopia, at a Conference held in Northampton, England, on Sunday 22nd January 2012. Mr Bouh Hussein Inlahdileh boasts that his Issas and Gurgura Liberation Front killed scores of Oromos civilians in Dire-Dawa region and Afar civilians, in Afar region ( Gadmaytu, Adaytu, Undafao...) to occupy their respectives land with former TPLF Central Government complicity. I urge Ethiopia’s Central Federal , Oromo and Afar Regional Gouvernements to listen to this recording and to start legal proceedings against this man. We know that Dr Abiy Ahmed Government indicted several Ethiopian soldiers responsable for mass murder, genocide in Somalia. We call on PM Abiy Ahmed Government to start the same proceedings against Mr Bouh Hussein Inlahdile and his Issa and Gurgura Liberation Front ). We also encourage people who know his whereabouts to provide this recording to the authority of his country of residence and press charge for mass murder and genocide against Oromos and Afar in Ethiopia. Mohamed Hassan Fln Xukko Cina ( Baxi nagreh meqem baxo ) Depuis l'accension au pouvoir du Régime Issa de Gouled /Guelleh, le 27 Juin 1977, les massacres des civils Afar n'ont jamais cessé dans le nord et le sud du pay. Voir ci-dessous la listes des localités et des victimes.
Le Mercredi 18 décembre 1991 reste à jamais gravé dans la triste mémoire de la République de Djibouti. Les Forces combinées de répression interne du Régime Gouled/Guelleh, l'Armée Nationale Djiboutienne, Force Nationale de Sécurité et Gendarmerie Nationale ont menés une opération militaire contre les civils du quartier populaire Arhiba, (habité par les Afar), représailles à une défaite des troupes gouvernementales dans le Nord face au FRUD. Un Bilan très lourd : 59 personnes executées et 300 autres blessées. Un crime prémédité au plus haut échelon du régime. Ce crime de guerre demeure toujours impuni 27 années plus tard. LES CAUSES QUI ONT SERVI DE PRÉTEXTE À CE MASSACRE DU 18 DÉCEMBRE 1991, PAR QUI ET COMMENT FÛT-IL ORGANISÉ (Source djiboutienne avec l'ARDHD) La guerre entre le FRUD et les troupes gouvernementales éclata le matin du 11 novembre 1991, les forces du FRUD commandées par l’ex sergent-chef Ougoureh Kifleh ( passé à la résistance, après avoir été radié de la Gendarmerie) attaquèrent le sud du pays tandis que le commandant Maki attaquait au nord. En l’espace de quelques heures l’État djiboutien avait perdu le contrôle de 89 % du territoire national. Le gouvernement illégitime de Djibouti fut pris de panique. Et il décida de se venger sur ses propres populations civiles, à titre de représailles. Le fait déclencheur, se produisit le 16 décembre, quand la 3ème compagnie de parachutistes commandées par l’Adjudant Gamaleh tomba dans une embuscade tendue par le Frud. Cent soldats perdirent la vie et trente-neuf furent fait prisonniers à Assa Gaila. Fou de rage, Ismail Omar Guelleh demanda alors à Hassan Gouled de se venger sur les Afar civiles d’Arhiba. Il utilisa le prétexte que plusieurs soldats mamasans avaient été tués dans l’embuscade. Le lieutenant Colonel Zakaria Cheik Ibrahim (qui deviendra plus tard Chef d’Etat-major adjoint) exigeait de son côté que l’Etat djiboutien venge ses frères d’armes tombés dans l’embuscade. Pour calmer les ardeurs vindicatives des deux hommes (Zakaria et IOG), Hassan Gouled a demandé l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur ces évenements tragiques. Mais Ismail Omar ne voulait rien entendre. Il s’est « assis » sur le refus d’Hassan Gouled. Seul, il décida de lancer la « guerre » contre les Afar d’Arhiba avec la complicité du Lieutenant-Colonel Yacin Yabeh, alors patron de la FNS, du Lieutenant Colonel Zakaria, Cheik Ibrahim, chef de corps du C C O, du Commandant de la force navale djiboutienne Elmi Abaneh, du Colonel Hoch Robleh Idleh, patron de la Gendarmerie nationale, d’Hassan Saïd sous-directeur du SDS et adjoint direct pour réaliser les coups tordus, du Capitaine Abdourahman Ali Kahin de la F N S en disgrâce aux yeux de Yacin Yabeh, et du Commandant Mahdi Cheik Moussa, patron de l’Escadron présidentiel. Cette liste n’est pas exhaustive, mais j’ai essayé de localiser les principaux artisans du crime commis contre les Afar d’Arhiba. Comme on s’en doute, les officiers Afar de la police, de la Gendarmerie et des forces armées n’avaient pas été consultés avant la mise en œuvre de ce plan diabolique. Seule la DST française était informée du crime en préparation, via les renseignements récoltés par la sécurité militaire. Cela explique-t-il, pourquoi les Français étaient prêt à tout filmer à partir d’un hélicoptère. Leur objectif était-il de faire éclater la vérité, le moment venu, sur ce massacre commis le 18 décembre 1991 ? Ayant appris la chose, Ismail Omar est devenu fou furieux. Il a convoqué l’Ambassadeur de France de l’époque, Claude Soubeste. Ce dernier a occupé la fonction de 1988 à 1992. L’Ambassadeur Claude Soubeste a écouté poliment les injures proférées par IOG et il a transmis son rapport circonstancié et documenté au Quai d’Orsay. IOG avait compris que les Français venaient de lui jouer un très mauvais tour, en le laissant commettre un crime impardonnable tout en recueillant des preuves incontestables. Sur ordre d'Ismaël Omar Guelleh, l'actuel président de Djibouti, ce massacre était en fait une expédition punitive menée contre la population Afar de ce quartier, pour lui faire payer les pertes causées aux forces armées par la rébellion du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD). Rappel des faits historiques : 6H00 du matin, le quartier d’Arhiba est totalement investi et encerclé par les forces armées djiboutiennes coalisées dans une action militaire sans précédent à Djibouti-ville d’environ 400 personnes en armes et équipements de guerre. Alors que l’essentiel des troupes d’assaut est placé en position de tir dans les tranchées, dans les tanks, sur des Jeeps et sur des vedettes, le groupe des policiers Afars sans armes munis de gourdins, est chargé de convaincre leurs frères de sang avec lesquels ils engagent le dialogue. Parallèlement, les « crânes rasés » issus de la mobilisation générale vident tous les civils de leurs cases en cartons et les rassemblent sur le terrain vague. 7H00 : Les premiers lève-tôt d’Arhiba II, sortis de chez eux sont aussitôt embarqués dans des camions mis à la disposition des forces de l’ordre par les entrepreneurs privés qui se trouvent alignés au sud du quartier. Après triage, le groupe ciblé est isolé du reste et une partie est embarquée dans un premier camion. 7h15 : les rafles continuent. Les forces armées tirent de leurs huttes, hommes, femmes et enfants, les regroupent par dizaines en les faisant asseoir parterre, et une fois le nombre suffisant pour contenir un camion, le chauffeur approche du secteur et l’on embarque tout le monde. La cité étant étendue sur 3 à 4 km, une scène identique à celle ci se déroule à plusieurs endroits, couvrant ainsi, tout Arhiba II. 7h30 : Sur un des « points de’ rassemblement » d’Arhiba II, certaines personnes ne se contentant pas de l’explication facile donnée par les hommes en uniforme selon laquelle il ne s’agirait que d’une simple “vérification d’identité”, elles voudraient comprendre et demandent des explications. Ne pouvant supporter plus longtemps cette situation macabre, un policier Afar se détache du rang, dans un dernier élan de solidarité ethnique, déconseille vivement aux futures victimes de se laisser déporter en demandant d’opposer une résistance passive. Pour son geste, il sera sommairement abattu par ses collègues de la FNS au cours de la fusillade. Voyant leur plan dévoilé et devant le refus des civils de monter dans le camion, les forces armées s’apprêtent dès ce moment, à tirer sans sommation sur tout ce qui bouge. Ayant remarqué des mouvements qui contrarient le plan initialement établi, les forces armées qui s’étaient préparées à l ‘éventualité d’une réticence de la part des civils, reçoivent l’ordre d’exécuter sur place leur plan : l’acte d’extermination qu’elles devaient accomplir ailleurs. Elles ouvrent le feu sans sommation sur une foule sans défense (femmes, enfants, vieillards) qui tombe comme des mouches, tués à bout portant. Dès les premières rafales, une panique folle s’empare très logiquement de toute la population d’Arhiba II et aux quatre coins de la cité, loin de contenir, les forces de l’ordre tirent à vue. La chasse à l’Afar commence, un déluge de feu s’abat sur les civils, une course poursuite abominable s’organise. À pied ou en véhicule tout terrain, les forces de l’ordre s’en donnent à cœur joie. "Un safari humain. » FAIT ÉLOQUENT Trois policiers, Kalachnikov aux poings, font irruption dans l’École Primaire Public d’Arhiba dont le Directeur est sommé sous la contrainte par un vif et bref échange de propos, de faire sortir ces classes les élèves (probablement pour les exposer au carnage prévu). Le Directeur de l’École n’a pas manqué, malgré la menace, de leur faire observer qu’il y va de sa responsabilité professionnelle de mettre en sécurité les élèves et qu’il ne peut satisfaire leur dangereuse requête aussi longtemps que les armes ne se seront pas tues à Arhiba. Pendant ce temps, les deux autres policiers s’introduisent dans les classes où ils n’hésitent pas à tirer plusieurs rafales créant une panique généralisée tant parmi les enseignants que parmi les élèves qui fuient à toutes jambes. 7h45 : Un hélicoptère de l’armée française survole les lieux du massacre, panique cette fois coté tueurs, par la crainte des caméras que les Français n’ont certainement pas manqué de sortir pour un tel flagrant délit. Au premier passage, les tireurs cessent la fusillade, certains ont le ridicule réflexe de se cacher derrière les maisons, mais continuent à pourchasser les rescapés dès que le Puma s’éloigne. Au second passage, les “chasseurs” décident de se retirer et maquillent le chiffre réel du carnage en s’empressant d’entasser dans deux camions un maximum de cadavres. Combien de morts ? Impossible à dire avec précision, les témoins oculaires les plus optimistes chiffrent à 50 cette cargaison funeste. Le convoi se dirige vers la ville, les hommes en uniforme quittent enfin Arhiba. 8H00 : Les habitants d‘Einguela constatent que le terrain vague des Salines qui s’étend au Nord d’Arhiba est lui aussi quadrillé par les hommes de la FNS, à la hauteur du chantier saoudien jusqu’aux Théâtres des Salines. Toutes les routes menant à Einguela sont bloquées par les agents de la circulation et ni piétons ni véhicules ne passent. Certains observateurs constatent qu’un long convoi de véhicules militaires qui assure l’encadrement, se dirige vers le secteur bouclé. BILAN DU MASSACRE 33 corps abandonnés sur le terrain vague, 7 personnes décédées à l’hôpital Peltier le lendemain des suites de leurs blessures, 7 corps retrouvés le 19 en mer à marée basse, 12 corps que les forces de l’ordre ont emportés, Soit un total de 59 morts dont 47 ont été enterrés. LISTE DES PERSONNES DISPARUES LE 18.12.1991 1. HAMAD IBRAHIM SAID 2. YASSO KATHE ALI 3. ALI IBRAHIM MOURRA 4. NIBALLEH ADEN MOHAMED 5. DAOUD MOHAMED ALT 6. ABDALLAH HANAD OMAR 7. SAID HAMADOU GAAS LISTE DES PERSONNES TUÉES LORS DU MASSACRE D'ARHIBA Corps découverts sur place 1. ALI ADAM AHMED 2. AHMED MOUMINE BAGUILA 3. HABILE MOUMINE BAGUÏLA 4. GANIBO IBRAHIM YASSO 5. ALI MOHAMED WEO 6. ADAM DIHIBO MOUSSA 7. MOHAMED ALI OMAR 8. ALI ALELOU ASSOWE 9. BERO DAOUD ANGADE 1O.OMAR MOHANED KABADE 11.ABDALLAH YAYO IBRAHIM 12.HASSAN ALI ABOUBAKER 13.MALIK ALI MAHAMED 14.HASSAN ABDOU ABOUBAKER 15.ALI ABDALLAH GOURATE 16.SABOLI ABDALLAH GAAS 17.ALI KABIR MANDEITOU 18.NOUMANE MOHAMED ABDALLAH 19.ALI SAÏD MOHAMED 20.MAHAMED MOUSSA WAAYE 21.ALI HOUSSEIN HARSSOU 22.ALI CHEIKO HAMAS 23.ADAM CHEIKO HAMAD 24.MOHAMED ALI HOUSSEIN 25.HASSAN FILADERO HASSAN 26.IDRISS LALE ALI 27.MOHAMED OSMAN IBRO 28.OSMAN MOHANED IBRO 29.SAADA AHMED 3O.ALI ARERO ALI 31.MISERA BOUCHRA CHOUMA 32.SALIHA MOHAMED ALI 33.ALI ADAM ALI Personnes retrouvées à marée basse 34.HOUSSEIN IBRAHIM MOHAMED 35.KILO YASSIN ALI 36.MAHAMEISSE DINBIHISSE ALI 37.ALI HAMAD DOULA 38.HERE ALI YASSO 39,FOSSEYA MOHAMED OSMAN 40.HASNA SAID MOHAMED Personnes retrouvées à l’hôpital Peltier 41 OSMAN YOUSSOUF 42.HASSAN HAMID 43 ABDOULKADER MOHAMED ISSA 44.ARISSO ONDE ARISSO 45.MOHAMED MOUSSA MOHAMED 46.MOHAMED ALI AHMED 47.MOHAMED HOUMED MOHAMED N.B. Les impacts de balles relevés sur les blessés nous autorisent à penser qu’il y avait plusieurs groupes de tireurs et que nombreuses étaient les personnes en train de fuir lorsqu’elles ont été atteintes par les projectiles. Ainsi, 50 % des survivants sont atteints au dos, 30% de face et 20 % de côté. De plus, il a pu être dénombré environ 300 blessés dont 70 seulement furent admis à Peltier, une dizaine à l’hôpital militaire français alors que les autres ont été soignés par leurs propres familles de peur de représailles éventuelles. Liste non exhaustive des principaux artisans de ce crime : Hassan Gouled Aptidon (président), Ismaël Omar Guelleh (IOG), Lieutenant-Colonel Yacin Yabeh (Chef de la police), Lieutenant Colonel Zakaria Cheik Ibrahim (chef de corps du CCO), Elmi Abaneh (Commandant de la force navale), Colonel Hoch Robleh Idleh (chef de corps de la Gendarmerie nationale), Hassan Saïd (sous-directeur du SDS et adjoint direct d'IOG), Commandant Mahdi Cheik Moussa (Chef de l’Escadron présidentiel). Source : ARDHD Association pour le Respect des Droits de l'Homme. A cette liste s'ajoute d'autre 18 decembre perpetree par les milices dans l 'arriere pays (nord et sud ), il ne faut pas aussi les oublier voici une liste non exhautive des victimes civiles 2°) District de Dikhil Massacre de KARTA :19 decembre 1991 1-Gohar Hamadou Med 2-Moumina Mohamed Barkat 3-Alboli Gohar 4-Assia Hammadou Ali 6-Saida Ahmed Cheiko 7-Aicha Houmed Ahmed . 3)District de Tadjoura Juillet 93 -septembre 1993 1-Hamadou Abdallah 2-Hassan Mohamed Ali 3-Mohamed Ahmed 4-Abyaazid Youssouf 5-Fatouma Dileita 6-Houmed Gouda Hera 7-Mohamed Isse Youssuf 8-Ali Hassan Daoud 9-MohameAli Gueda 10-Mohamed Ali Ahmed 11--Adlao Med Bolok 12 -Ali Abdallah 13-Ali Dimbio 14-Kamil Houmed Soule 15-Abakri Gadito Ali 16-Hamadou Daoud Ali 17-Ali Dabale Hamad 18-Moussa Ali Hamadou 19-Mohamed Chehem 20-Ali Adab 21-Adlao Awal 22-Moussa Ibrahim 23-Ali Ahmed Ali 24-Mohamed brahim 25-Ahmed Abdallah Mohamed 26-Mohamed Dimbio 27 -Ahmed Abdallah Otban 28-Mohamed Ali Mohamed 29-Abdo Mohamed 30-Ali Hamadou Ali Hida 31-Houmed Ibrahim Ali 32-Otban Ayra Moussa 33-Mohamed Cheik Borris 34 -Ali Mhamed Hamadou 35-Houmed Ibrahim Ali 36-Ali Kamil Horoodo 37-Hamad Mohamed Ali 38-Daoud Ibrahim Afada 39-Mohamed Hamid Hamadou 40-Hawi Rouffa Afsiiro 41-kamil Mohamed Ali 4°) Massacre de Yoboki : février 1992 1-Abdallah Oudoum Hamadou (okal general) 2-Ahmed Moussa Ahmed (Cadi) 3-Mohamed Araita Hamadou 4-Mohamed Adou Roble dit Hali Hali -commercant. 5-Hamadou Ali Hamadou dit Herma 6-Hassan Farah Meeko 7-Abdo bolok Hamad dit kaxxa Abdo 8-Mohamed Bolok Hamad 10-Lako Kabir Houmed 11-Hamad Abakari Said okal de oulouto modayto 12-Halima Med Hassan 13-Moussa Hebano 14-Abdo Hamad , muezin et maitre de l 'ecole coranique 15-Mohamed Hamadou Said 16-Mohamed Goura dit Asbaraytou . 5°) Massacre de Gouroubous -fevrier 1992 1-Ambaro Assowo 2-Abdallah Hamad Mohamed 3-Obakar Mohamed Farah 4-Mohamed Houmed Ali 5-Ali Adrouh Boreto 6-Obakar Ali Araita 7-Abdo Ibrahim 8-Mohamed Ahmed Moussouba 9-Mohamed Houmed Ali dit HARSA 10-Mohamed Ali Hera 11-Gohar Moussa 12-Roble kiou Abdallah 6°) Massacre de Gagade -Allouli septembre 93 . 1-Ali Houmed dit Arkahidaytou 2-Fatouma Ali Hmed 3-Moumina Oudoum Gohar 4-Koudous Moussa dit Ibaado 5 -Ibid Mohamed Adou 6-Madina Moussa Hared . 7°) Massacre de Hanle Aout 92 1-Iyye Ahmed Ali 2-Abdoulkader Ibrahim Moussa 3-Ibrahim Abdoulkader Ibrahim 4-Med Adrouh Borita 5-Borita Adrouh Borita 6-Basoora Ali 7-Wais Halale Hamad Adou 8-Ali Hoobo Guinili 9-Abdalah Ahmed Sabboum 10 Abdo Ibrahim Ibiro 11-Farah Mohamed 12-Mohamed Houmed Golba 8°) District d'Obock 1-Mariam Ebo Mohamed 2-Mariam Houmed Yacin 3-Saleh Ahmed Kassim 4-Abdo Ibrahim Kassim 5-Ali Hamadou Ibrahim 6-Ali Mohamed Ibrahim 7-Fatouma Ali Mohamed 8-Bourhan Gazar Mohamed 9-Mola Omar Mola 10-Mohamed Bourhan 11-Ali Mohamed Ali 12 -Hamadou Kadafo Ali 13-Hasna Mohamed Ali 14 -Mohamed Chehem Ali 15 -Kassim Bourhan Ali Ces listes avaient été publiées dans le journal Le Combat daté du 26 decembre 1993. Ces listes sont incomplètes, car depuis l'accension au pouvoir d'Ismaël Omar Guelleh, les massacres des civils n'ont jamais cessé dans le nord et le sud du pays . Bulduqqo Le 21 Décembre 2015 Les forces gouvernementales (police gendarmerie et militaires) encerclent la tribu YONIS MOUSSA de l’ethnie ISSA qui était rassemble pour une cérémonie traditionnelle. Le feu est ouvert et la fin de la journée l’on dénombre 37 morts et plus de 150 blessés dont plusieurs dans un état grave. N'oublions pas nos morts ! N'oublions pas les noms ni les visages des auteurs de ces massacres. Certains vivent tranqillement à Djibouiti ville et ils ont pris du galon.... ! Cette année, cette 26 ème années de commémoration du Massacre d'Arhiba se déroulera proche du deuxième anniversaire de la commémoration du Massacre de Bulduuqo du 21 Décembre 2015, contre les Yonis Moussa. http://www.ardhd.org/arhiba.asp http://www.alwihdainfo.com/Djibouti-Le-massacre-meconnu-d-Arhiba-un-crime-de-guerre-demeure-impuni_a13918.html Massacre d'Arhiba part 1 https://youtu.be/-hXqxZu89n0 Massacre d'Arhiba part 2 https://youtu.be/xbHVel60zwc Massacre d'Arhiba part 3 https://youtu.be/wbVM93R6j14 Mohamed Hassan Fln Xukko Cina ( Baxi nagreh meqem baxo ) "Your name is your shield". "Ton identité, c'est ton bouclier." (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({ google_ad_client: "ca-pub-9704754346172289", enable_page_level_ads: true }); Les points Cardinaux de Lynch. 1. QUE LE CHEVAL ET LE NÉGRO SONT MAUVAIS POUR L’ÉCONOMIE DANS LEUR ÉTAT SAUVAGE. 2. ILS DOIVENT TOUT DEUX ÊTRE CASSÉ ET ATTACHÉ POUR UNE PRODUCTION ORDONNÉE 3. À DES FINS DE CONTRÔLE, UNE ATTENTION SPÉCIALE ET PARTICULIÈRE DOIT ÊTRE ACCORDÉE À LA FEMELLE nègre ET AU JEUNE ENFANT nègre. 4. CES DERNIERS DOIVENT ÊTRE HYBRIDES POUR PRODUIRE UNE VARIÉTÉ ET UNE DIVISION DE TRAVAIL. 5. TOUS DEUX DOIVENT ÊTRE ENSEIGNÉS À RÉPONDRE À UN NOUVEAU LANGAGE PARTICULIER. 6. DES INSTRUCTIONS PSYCHOLOGIQUES ET PHYSIQUES DE CONTENTEMENT DOIVENT ÊTRE CRÉÉES POUR EUX. Pour Comprendre les 6 Points Cardinaux De Willie Lynch, je suggère de regarder la Série de Racines "Roots" de 2016. Cette Série de 2016 communique mieux l'importance de la Famille, le Mari, la femme, l'enfant, la langue, la culture et la religion Musulmane des Mandingues que les autres séries. C'est cette Série qui démontre très bien les six points cardinaux. Cette Série de 2016 nous revèle comment Kunta Kinté et ses descendants résistent au cassage de l'esclave. C'est-à-dire résister à la psychologie de Lynch et garder son repère identitaire. "Your name is your Shield" ( "Ton identité, c'est ton bouclier " ). La résistance de Kizzy ( le nom signifie tu ne partira pas, c'est-à-dire, tu vas garder ton identité ), la fille de Kunta Kinté est encore plus farouche que celle de son père Kunta Kinté. Ils n'ont pas réussi à utiliser sur elle le troisième point cardinal de casser la femme complètement. Son père Kunta Kinté lui a transmis l'histoire de son peuple les Mandingues. Malgrés, les difficultés, Elle a réussis à résister au cassage de Lynch. Elle a appris à lire et à écrire, à parler la langue Mandinka et l'a enseignée à ses enfants et ses enfants à leur enfants ( 7 générations entre Kunta Kinté et Alex Haley ) . Ce constat confirm l'importance de la femme pour le contrôle des futures générations. La Série De Racines "Roots" 2016 est à regarder pour comprendre la Psychologie de Lynch pratiquée par Le Dictateur Guelleh. Cet Épisode vous montre le "cassage" d'un farouche jeune Guerrier Mandingue, Kunta Kinté. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({ google_ad_client: "ca-pub-9704754346172289", enable_page_level_ads: true }); Regardez-les scènes où le contrôleur de la plantation dit de Kunta Kinté qu'on "n'achète pas un esclave". On fabrique un esclave", "You don't buy a slave", "you Make a slave". Regardez quand Kunta Kinté refuse de répondre à son nouveau nom d'esclave "Toby", donné par la maîtresse de la plantation, le même nom que son chéval . Aussitôt, il essaye de s'échapper et se fait rattraper et fouétter presque à mort pour n'avoir pas répondu au nom d'esclave "Toby". Pour la scène de fouéttage de Kunta Kinté, même les esclaves des plantations voisines sont rassemblés pour qu'ils leur fassent voir la peur de Dieu. À la fin de la scène, il leur demande de renter dans leur plantation, demain, une journée de travail les attends. Regardez-le mouvement de la caméra sur les esclaves Femmes, Hommes, Enfants. Regardez-la peur dans leurs yeux. Le gardien continue à le fouétter jusqu'à ce Kunta Kinté répond au nom de Toby. Comme le gardien l'avait dit. On n'achète pas un esclave ". On fabrique ou on façonne" un esclave. "You make a slave". Kunta Kinté demande à Fiddler qui essaye de le soulager de sa douleur "Ne me laisse pas tout seule ( ne m'abandonne pas ). Remarquez-l'attitude de Kunta Kinté avant cette scène et après. Kunta Kinté n'abandonne pas. Il n'est pas complètement casser. Il change sa stratégie de résistance. La résistance continue avec Kizzy et ses descendants. Kunta Kinté à essayé de s'enfuir 4 fois. La quatrième fois on lui donne le choix entre coupé un bout de son pied pour l'empêcher de s'enfuir ou le castrer. Il choisi l'amputation de son pied. Les massacres perpétrés ( Arhiba, Buldhiuqqo et autres par le Dictateur Guelleh répondent à cette psychologie. Croyez-moi un autre massacre par la Dictature est due. Rappelez-vous, Lynch dit qu'il faut appliquer ce cassage périodiquement. Les arrestations du Dr Adawa Hassan, Omar Ali Ewado, Idriss Hassan ( Président d'Obock ), Ahmed Ali Harsa, Nafissaytou, Mohamed Ahmed Jabha. Récemment, le cas des vagues d'arrestation à Tadjourah s'inscrivent dans cette psychologie. AHMED DAOUD OMAR arrêté le 18 Avril 2017, et Madame FATOUMA IDRISS ALI. Le Principal Adjoint du Collège de TADJOURAH, Mr ABDO CHEHEM BOURHAN. MOHAMED ALI HALOYTA aussi s'inscrivent dans cette logique. Périodiquement, le Dictateur va torturer, massacrer les Afar et les Djiboutiens pour que la peur soit constante. Je vais bientôt diffuser mon analyse et comparaison des six points cardinaux de Lynch avec la Dictature Issa de Gouled/Guelleh. Malheureusement, les copies sur YouTube ne sont pas de très bonnes qualités et ne sont disponible qu'en Anglais. J'invite ceux qui arrive à se l'offrir, c'est disponible sur Amazon France et sur autres certain sites en Français. Roots ( Racines ) 2016 series Season 1 Episode 1 Part 1 https://youtu.be/mVCh14LUjyo Season 1 Episode 2 https://youtu.be/8aiLktZkraQ Season 1 Episode 3 https://youtu.be/-LwGJWziH44 Season 1 Episode 4 https://youtu.be/8U5RPmEri_g Mohamed Hassan fln |
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