DJIBOUTI
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Depuis ce vendredi (le 25 mars 2016), dix femmes venues de Djibouti ont décidé d’entamer une grève de la faim pour dénoncer les viols que les soldats de l’armée gouvernementale ont commis, sur elles-mêmes ou sur des femmes de leur famille.
« Je gardais mon troupeau de chèvre dans mon village. Des soldats de la force d’action rapide, les FAR, sont arrivés à plusieurs. Quatre m’ont tenue et deux m’ont violée. Ma famille a déposé plainte. Moi, je ne pouvais pas. Pendant deux mois, je suis restée alitée, malade. Mais rien n’a abouti », raconte Fafi, en afar, sa langue natale.... Suite
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"Nous voulons mettre fin à l'impunité". Sixième jour de grève pour 10 Djiboutiennes qui dénoncent les viols commis par les militaires sur les femmes Afars. Elles demandent l'aide de la France et la reconnaissance du viol comme crime de guerre.
A Lire Contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité : Grève de la faim de 10 femmes Djiboutiennesfemmes.solidaires@wanadoo.fr djiboutiennes-contrelimpunite@hotmail.fr
COMMUNIQUE Contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité Grève de la faim de 10 femmes Djiboutiennes Dix femmes de Djibouti, résidant en France et en Belgique entament une grève de la faim le 25 mars 2016, pour dénoncer les viols des Femmes Afar par des soldats djiboutiens qui continuent dans l’impunité totale depuis septembre 1993, dans le Nord et le Sud-Ouest du pays. Elles entendent protester contre ces violences et briser le mur de silence érigé autour des viols. Ces crimes se déroulent à quelques encablures des bases militaires française, américaine, nipponne et chinoise. A Djibouti comme dans d’autres régions d’Afrique et du monde, le viol est utilisé comme une arme de guerre, visant à détruire l’identité des communautés. L’impunité érigée en système en République de Djibouti rend impossible toute reconstruction pour ces femmes. Depuis le début de la guerre civile en 1991, des centaines de femmes Afars ont été violées par l’armée gouvernementale à Djibouti. Ces femmes gardent pour beaucoup d’entre elles des séquelles physiques. Elles sont toutes marquées à vie dans leur corps, leur dignité, leur conscience. Malgré la répression et la honte qu’elles éprouvent, certaines victimes ont eu le courage de porter plainte. Aucune plainte n’a pu aboutir jusqu’à ce jour. L’actuel Chef de l’Etat, Ismael Omar Guelleh, qui s’apprête à briguer un 4e mandat, commanditaire des pires massacres à Djibouti (Arhiba, Yoboki, Barislé, Bulduko) a une responsabilité toute particulière dans les viols et l’impunité des soldats violeurs. Cette grève de faim se déroule dans un contexte préélectoral, très tendu, avec une terrible répression et de nombreux accrochages entre le FRUD et l’armée : deux personnes sont décédées sous la torture des gendarmes en février 2016 (arrestations, tortures, exécutions extra-judiciaires, et toujours les viols des femmes). L’Association Femmes Solidaires et le Comité des Femmes Djiboutiennes contre les Viols et l’Impunité lancent un appel à la communauté internationale pour qu’elle condamne les viols des femmes djiboutiennes et l’impunité de ces crimes. Nous exigeons : • La reconnaissance de ces viols comme crimes de guerre • L’ouverture d’une enquête internationale sur toutes les exactions commises à l’encontre des femmes en République de Djibouti • Le jugement des soldats coupables des viols • Le respect des conventions régionales et internationales ratifié par Djibouti dont la CEDAW Contact presse : 01 40 01 90 90 Paris, le lundi 21 mars 2016 06 78 06 23 68 Contact presse en Belgique : 07 53 62 62 99 Femmes Solidaires #stopvioldjibouti Pour éclaircir les circonstances des affrontements survenus le 21 décembre lors d'une intervention policière à Djibouti, ayant fait "au moins 27 morts" selon les ONG, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a demandé mardi la mise en place d'une commission d'enquête. Suite
Le Parisien 29/03/16
Allongées sur leurs lits de camp, certaines ont l’air bien fatigué. Depuis vendredi dernier, dix femmes djiboutiennes sont en grève de la faim dans un local de l’association Femmes solidaires à Arcueil. Leur objectif : dénoncer, à quelques jours de l’élection présidentielle de Djibouti prévue le 8 avril, les viols et les violences dont certaines ont elles-mêmes été victimes et dont sont victimes les femmes dans leur pays, à plus de 5 500 km de la France..... Suite Ismaïl Omar Guelleh poursuit Facebook pour diffamation en Irlande.
Je crois que le dictateur Guelleh prend très aux serieux son image de "marque". Il n'a même plus de place pour un peu d'humour dans son univers de psychopathe. Les bouffons du"Roi" ou fous du Roi ( alimentaires ) autour de lui de l'UMP ( Utilitaires du Maître Présidentiel ), des qagabas, les autres courtisans et consorts lui disent chaque jour que ce qu'il veut entendre. Jusqu'à le comparer à Allah Azawajal, le récent "labeyk ouma labeyk ya Ismaïl" nous revèle le prédicament dans lequel se trouve le personnage. Pas de surprise que le dictateur est devenu delusionel au même dégrès que l'Empereur romain Calligula. Je rejoins ici le clin d'œil de Nidal à l'humour. Calligula nous ditons au summon de sa démence a nommé son chéval favoris "Incitatus" Consul de Rome. C'est-à-dire l'équivalent de Prémier Ministre de l'époque. Le Dictateur nous a dèjà gratifié d'une décision identique en nommant le "Berger de Guerrissa" Zakaria, General. Le General Berger Zakaria a encore à gagner une escarmouche. Son Armée dîtes "Nationale" est une force de répression interne ( Massacres d'Arhiba et de Buldhuqo, viols des femmes Afar dans le Nord et le Sud-Ouest, etc.... ). Ma réaction ici dérive d'un autre programme satiristique de la télévision Britannique "Faulty Towers". La chute de la blague c'est "don't mention the war", "surtout ne faites pas allusion à la guerre". Je fais ici allusion aux accrochages avec l'Erythrée et récemment avec les forces du Somaliland. Sans oublier, la résistance héroïque du FRUD L'Armée de Zakaria me rapelle ce que nous on appelle, en Grande Bretagne "Dad's army" allusion à programme satiristique des années 70. Cette Armée est composée d'hommes trop vieux pour le service militaire pour participer directement à l'effort de guerre, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ils sont, donc, chargés de la défence des côtes de la Grande-Bretagne, en cas d'invasion par l'Allemagne Nazie. Les bouffons du Roi, ou fous du Roi, au moyen-âge jouaient un rôle important autour du monarque absolue. Ils étaient les seules personnages qui pouvaient se moquer du Roi sans conséquences et éviter au monarque de devenir une proie aux délires délusionels. Les bouffons du dictateur Guelleh ont faillis à ce devoir regulateur du syndrome délusionel. Le dictateur Guelleh, nous ditons, a déposé une plainte contre Facebook, auprès de tribunaux irlandais à Dublin pour "diffamation". Y's fout de notre guelle(h) ou quoi? Je ne sais plus à quel saint me vouer. Dois-je rire ou pleurer? Monsieur Le dictateur, les "Chefs d'Etats" ne poursuivent pas les gens devant les tribunaux pour diffamation, les personalités du showbiz le font. Pour eux tout ce qui compte, c'est le superficiel, l'image. Pour un "Chef de l'Etat" ce qui compte, son integrité, son respect envers les deniers public, qu'il ne massacre pas ses citoyens, les privent des droits les plus élémentaires, en bref son bilan. On n'a pas besoin d'être un juriste, pour vous dire que vous allez essuiyer une autre défaite après Bruxelles et Londres. À moins que vous déléguez les jugements au lauréat de "l'incitatus d'or", le procureur Maki. Le procureur Maki peut vous obtenir un miracle juridique, en Irlande. C'est comme d'habitude l'homme de la situation. #justicelibredjibouti Même si vous étiez une célébrité, un jugements concernant, la diffamation, en Irlande ne s'appliquerait qu'en Irlande. Une première dans les annales irlandaise. La phrase sur toutes les lèvres médiatiques et du monde legale, en Irlande c'est "what's the craic?" Ce qui veut dire dans l'argot irlandais "Vous avez entendu la dernière?" La blague du jour. Un dictateur africain qui se prend pour une celebrité du showbiz, poursuit Facebook en diffamation. Le dictateur Guelleh est habitué à battre les records dans les annales juridico-legales. Il était le premier Chef de l'Etat depuis Charles 1er d'Angleterre à se faire convoquer en justice, à Londres, depuis 1649. Charles 1er était un adepte du pouvoir absolu. Un dictateur. Ça lui a coûté sa tête. Au dictateur Guelleh ça a coûté $65 million, à Londres, sans compter l'ardoise bruxelloise. Je dirais, plûtot, coûter au peuple Djiboutien. Le peuple Djiboutien ne peut pas se permettre vos extravagances, Monsieur le dictateur. Comme vous n'êtes pas une célébrité du showbiz, voire même du monde politique, vous n'avez pas droit au "journal des guignols". Si dessous, une remarque d'André Baechler sur lumpur, de quoi vous faire méditer et changer votre comportement. André Baechler dit que l'humour a toujours été, pour lui une façon de trancender le ridicule, dans la dérision lorsque je suis amené à le côtoyer dans mon quotidien. Il dit l'être humain est le seul organisme vivant connu ayant la capacité de rire. Il dit aussi que l'humour implique une conscience. Que l'humour est intimement lié à l'intelligence. Il est un moyen de communication quand le dialogue n'est plus possible, lorsque l'être humain est dépassé par l'ampleur d'un problème ou d'une situation . Mr Dictator Head loosen up! Une opinion d'un citoyen libre sans guelle(h) de bois. Xuko Cina Mohamed Hassan
Temoignage de Fatou Abacari victime de viol de l'Armee Djiboutienne.
Deuxieme Jour de la Greve de la faim de 10 femmes Djiboutiennes pour denoncer les viols commis par l'Armee Djiboutienne.
Contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité : Grève de la faim de 10 femmes Djiboutiennesfemmes.solidaires@wanadoo.fr djiboutiennes-contrelimpunite@hotmail.fr COMMUNIQUE Contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité Grève de la faim de 10 femmes Djiboutiennes Dix femmes de Djibouti, résidant en France et en Belgique entament une grève de la faim le 25 mars 2016, pour dénoncer les viols des Femmes Afar par des soldats djiboutiens qui continuent dans l’impunité totale depuis septembre 1993, dans le Nord et le Sud-Ouest du pays. Elles entendent protester contre ces violences et briser le mur de silence érigé autour des viols. Ces crimes se déroulent à quelques encablures des bases militaires française, américaine, nipponne et chinoise. A Djibouti comme dans d’autres régions d’Afrique et du monde, le viol est utilisé comme une arme de guerre, visant à détruire l’identité des communautés. L’impunité érigée en système en République de Djibouti rend impossible toute reconstruction pour ces femmes. Depuis le début de la guerre civile en 1991, des centaines de femmes Afars ont été violées par l’armée gouvernementale à Djibouti. Ces femmes gardent pour beaucoup d’entre elles des séquelles physiques. Elles sont toutes marquées à vie dans leur corps, leur dignité, leur conscience. Malgré la répression et la honte qu’elles éprouvent, certaines victimes ont eu le courage de porter plainte. Aucune plainte n’a pu aboutir jusqu’à ce jour. L’actuel Chef de l’Etat, Ismael Omar Guelleh, qui s’apprête à briguer un 4e mandat, commanditaire des pires massacres à Djibouti (Arhiba, Yoboki, Barislé, Bulduko) a une responsabilité toute particulière dans les viols et l’impunité des soldats violeurs. Cette grève de faim se déroule dans un contexte préélectoral, très tendu, avec une terrible répression et de nombreux accrochages entre le FRUD et l’armée : deux personnes sont décédées sous la torture des gendarmes en février 2016 (arrestations, tortures, exécutions extra-judiciaires, et toujours les viols des femmes). L’Association Femmes Solidaires et le Comité des Femmes Djiboutiennes contre les Viols et l’Impunité lancent un appel à la communauté internationale pour qu’elle condamne les viols des femmes djiboutiennes et l’impunité de ces crimes. Nous exigeons : • La reconnaissance de ces viols comme crimes de guerre • L’ouverture d’une enquête internationale sur toutes les exactions commises à l’encontre des femmes en République de Djibouti • Le jugement des soldats coupables des viols • Le respect des conventions régionales et internationales ratifié par Djibouti dont la CEDAW Contact presse : 01 40 01 90 90 Paris, le lundi 21 mars 2016 06 78 06 23 68 Contact presse en Belgique : 07 53 62 62 99 Femmes Solidaires #stopvioldjibouti On s'est retrouvé directement à Djibouti puisque je suis le seul basé en France.» Même s'il n'est pas totalement remis d'une blessure ancienne à la ... Suite
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