Mohammed-Ali n’a pas pleuré le jour du départ pour Sawa. Il a vu pourtant les mères secouées de sanglots et entendu les gémissements des pères quand a sonné l’heure. Mais le jeune Erythréen est monté sans une larme dans le bus en compagnie de ses camarades, filles et garçons silencieux qui, comme lui, prenaient le chemin du nord-ouest du pays. Par la vitre, il a regardé s’éloigner la blancheur des maisons du port de Massawa, sa ville natale, et le scintillement de la mer Rouge. Du haut de ses 22 ans, il se disait en ce mois de juillet 2007 qu’il lui fallait « en passer par là » pour « servir sa patrie et épargner safamille ».....Suite
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March 2017
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